LUZ DE ABRIL, PORTUGAL 1974
Photographies d’Alécio de Andrade.
Texte d’Yves Léonard.
Traduction : portugais (Brésil) Bruno Ferreira Castro et Fernando Scheibe.
Edições Pinakotheke, Rio de Janeiro, Brésil, 2025.
140 pages, 56 ill.
Lumière d’Avril, Portugal 1974
Photographies d’Alécio de Andrade.
Texte d’Yves Léonard.
Éditions Chandeigne, Paris, France, 2023.
144 pages, 56 ill.
Jeune photographe aguerri, Carioca installé à Paris depuis 1964, Alécio est arrivé à Lisbonne alors en ébullition, son Leica en bandoulière, envoyé par l’agence Magnum. Certaines de ses photos sont passées à la postérité, immortalisant telle ou telle figure célèbre de la révolution des Œillets. D’autres sont à redécouvrir, toujours prises à hauteur d’homme et de femme, souvent au ras du quotidien, pour saisir ces visages anonymes devenus icônes d’une mythologie bien vivante et féconde, celle du « 25 avril ». Pour discerner aussi un futur aux couleurs de l’espérance, et un présent aux permanences pesantes. Pour nous étonner et nous émouvoir, un demi-siècle après. Pour nous révéler un Portugal qui ne ressemble pas à l’image qu’on s’en fait aujourd’hui. Pour saisir cette brève complicité entre le hasard et la nécessité.
Cette sélection dialogue avec un texte d’évocation du 25 avril par l’historien Yves Léonard.
> télécharger le communiqué de presse (PDF)
RFI Adriana Brandão Reportagem, 22 novembre 2023
Cartas de Almir de Andrade, Carlos Drummond de Andrade, Antonio Bulhões, Ismael Cardim, Roberto Alvim Corrêa, Marco Aurélio Matos, Elza Proença, Marques Rebelo, Otto Lara Resende, Fernando Sabino a Alécio de Andrade
Conception et coordination éditoriale : Patricia Newcomer.
Collaboration éditoriale : Antonio Bulhões et Ana Maria de Bulhôes-Carvalho.
Coordination éditoriale : Sergio Burgi et Samuel Titan Jr.
Organisé par Patricia Newcomer.
Instituto Moreira Salles, São Paulo, Brésil, 2018.
360 pages, ill.
> télécharger la préface par Rachel Gutiérrez
Chiens Cachorros Dogs
Photographies d’Alécio de Andrade.
Texte de Marie Nimier.
Trilingue : français, portugais (Brésil) et anglais.
Traduction : portugais (Brésil) Sergio Flaksman.
Traduction : anglais Chloé Baker.
Somogy éditions d’Art, Paris, France, 2017.
72 pages, 48 ill.
Un beau texte de Marie Nimier en écho avec les photographies d’Alécio de Andrade, toutes mettant en scène des chiens dans diverses situations au Brésil (1964, 1973), à Londres (1969), New York (1973), et surtout Paris (1965-1994). La plupart de ces 48 photographies (1964-1994) sont inédites.
Le Louvre et ses visiteurs
Photographies de Alécio de Andrade.
« Les imaginaires du musée du Louvre », préface d’Edgar Morin.
« Au fil du Louvre », essai d’Adrian Harding.
Traductions :
Richard Crevier et Paul Lequesne : français
Sergio Flaksman : portugais (Brésil)
Philippa Richmond : anglais
Éditions Le Passage, Paris, France, 2009.
184 pages, 62 ill.
Photographe, mais aussi poète, pianiste et ami des écrivains et des musiciens à travers le monde, Alécio de Andrade (1938-2003), Brésilien résidant à Paris, a arpenté les salles du musée du Louvre pendant près de trente-neuf ans, à partir de 1964. De ces promenades, il a laissé 12 000 clichés. Chaque cadrage semble une scène de théâtre dont nous serions les spectateurs par-dessus l’épaule de l’artiste et où les visiteurs seraient les acteurs. Une vision poétique, dont l’humour se joint à une forme de tendresse, rend perceptible l’appropriation des espaces par le public et les relations, parfois insolites, que certains établissent avec les œuvres d’art. Évitant la chronologie et le suivi des transformations du musée au fil des années, le livre imagine les étapes d’une visite à la manière d’un scénario.
Alécio de Andrade
Photographies de Alécio de Andrade.
« Alécio de Andrade : um monumento de fraternidade », texte de Pedro de Souza.
Instituto Moreira Salles, São Paulo, Brésil, 2008.
208 pages, 165 ill.
Le temps du photographe précède et accompagne le regard, capte le temps des autres et, dans le cas d’Alécio, il nous apprend que rien ne ressemble forcément à ce que nous voyons. Mais l’art de l’instant, qui s’est imposé à la photographie tout au long du XXème siècle, est aussi un hommage à la vie, et en cela, Alécio a été un maître.
Pedro de Souza.
<
ENFANCES
Photographies d’Alécio de Andrade.
« Les yeux ronds », texte de Françoise Dolto.
Éditions du Seuil, Paris, France, 1986.
144 pages, 56 ill.
Cet ouvrage a pour introduction une longue conversation entre la psychanalyste Françoise Dolto et sa fille Catherine. Elle y évoque ses souvenirs d’enfance et notamment les relations avec ses parents, ses frères et sa sœur. Les photographies d’enfants prises par Alécio de Andrade viennent se couler naturellement dans cette « évocation impromptue » dont parle Françoise Dolto et la poursuivent en lui donnant une actualité. Des premières photographies d’enfants prises au Brésil (1963-64) aux photographies de Londres (1970-72), New York (1973) et de Paris (1965-85), le photographe brésilien est attentif à la malice, à l’étonnement et nous offre avec une vraie sincérité cette naïveté touchante qui fonde l’enfance.
ENFANCES – ERINNERUNGEN IN DIE KINDHEIT
Photographien von Alécio de Andrade.
« Runde Augen », text von Françoise Dolto.
Aus dem Französischen von Sylvia Koch.
Quadriga Verlag, Weinheim et Berlin, Allemagne, 1987.
150 pages, 56 ill.
Françoise Dolto 1908-1988
Le 5 octobre 2018, La Poste émet un timbre qui rend hommage à Françoise Dolto à l’occasion du 110e anniversaire de sa naissance
Dessin de Sarah Bougault d’après une photographie (Paris, 1985) d’Alécio de Andrade.
Impression : héliogravure
Format du timbre : 30 x 40,85 mm
Tirage : 500 010 exemplaires
Valeur faciale : 0,95 €
PARIS OU LA VOCATION DE L’IMAGE
Photographies de Alécio de Andrade.
Essai de Julio Cortázar.
Traduit de l’espagnol par Françoise Campo-Timal, Paris.
RotoVision, Genève, Suisse, 1981.
148 pages, 127 ill.
Julio Cortázar a écrit dans son essai que « Chaque ville invente son vocabulaire, laisse choir dans le parler quotidien ces expressions qui ne valent que pour elle, en elle ». Dans cet ouvrage, Alécio de Andrade a su capter les atmosphères, retenir les moments fugaces, attraper ou voler, parfois, le sel d’un instant. Avec lui, Paris vit à travers tous ses pores, de jour comme de nuit, s’amuse, se marie, observe, attend et aime. Cette complicité du photographe avec Paris ne doit rien au hasard. La finesse des photographies de ce livre réside dans la tendresse attentive de son auteur pour un quotidien, souvent éphémère, mais essentiel et vital.
PARIS – ESSENCE OF AN IMAGE
Photographs by Alécio de Andrade.
Essay by Julio Cortázar.
Translated from the Spanish by Gregory Rabassa, New York.
RotoVision, Genève, Suisse, 1981.
148 pages, 127 ill.
PARÍS – RITMOS DE UNA CIUDAD
Fotografías de Alécio de Andrade.
Texto de Julio Cortázar.
Edhasa, Barcelone, Espagne, 1981.
148 pages, 127 ill.
PARIS – BILDER EINES POETISCHEN ALLTAG
Photographien von Alécio de Andrade.
Essay von Julio Cortázar.
Übersetzung aus dem Spanischen von Wolfgang Promies.
Verlag C.J. Bucher GmbH, Munich, Allemagne et Lucerne, Suisse, 1981.
148 pages, 127 ill.
Alécio de Andrade – Fotografias
« O que Alécio vê », poème de Carlos Drummond de Andrade.
Fundação Nacional de Arte, Ministério de Educação e Cultura, Rio de Janeiro, Brésil, 1979.
50 pages, 41 ill.
CE QUE VOIT ALÉCIO
La voix lui dit (une voix secrète) :
— Va, Alécio, vois.
Vois et exprime ce que tu vois, laisse chacun capter
à travers tes yeux le sentiment des formes
qui est le premier — et dernier — sentiment de la vie.
Et Alécio va voir
la nature des choses et des gens,
le jour dans sa nouveauté inconnue,
inaugural chaque matin,
le chien, le parc, la trace du passage
des humains dans la rue, l’idylle
jamais éteinte sous les idéologies,
la grâce ombilicale du nu féminin,
les conversations de café, les images
où la vie coule comme la Seine ou le São Francisco
pour se déposer à la surface d’une feuille
sur la pierre du quai
ou pour sourire dans les peintures classiques des musées
que l’on sait contemplées
par l’ignorance timide (ou arrogante) des visiteurs,
ou encore
pour se disperser et se concentrer
dans le jeu éternel des enfants.
Ah, les enfants… Pour eux,
un belvédère s’illumine dans l’œil d’Alécio
et de son objectif.
(Mais le meilleur objectif n’est-il pas le regard lyrique d’Alécio ?)
Tout se résume à une fontaine
et aux trois petites filles nues qui la complètent,
superbe, radieuse, très pure photosculpture d’Alécio de Andrade,
hymne matinal à la création
et à la continuation du monde dans l’espérance.
Carlos Drummond de Andrade
« As fotos de Alécio », Jornal do Brasil, 21 avril 1979,
Rio de Janeiro, Brésil.
Traduit du portugais (Brésil) par Jean-Baptiste Para.